Cette entente n'est malheureusement pas illicite, mais on jurerait que les grandes banques françaises se sont entendues pour que leur langue commerciale se fasse plus bête qu'elle n'est. Autrefois, le titulaire d'un compte bancaire [couple nom commun et adjectif] avait un numéro de compte [nom et complément de nom correctement formé]. Il a désormais un numéro client (sic) et un compte client (re-sic). Le mot client n'étant pas un adjectif, ces deux formules sont ce qu'on appelle couramment du charabia et savamment une parataxe . Quel que soit le nom qu'on leur donne, ce sont des fautes qui abrutissent le client. Ou le tiennent déjà pour un abruti, un assoifé de flagornerie commerciale auquel il faut rappeler que son compte est celui d'un client (on se doute que ce n'est pas celui d'un étranger à la banque...) et que le numéro qu'on lui demande, on le lui demande en tant que client bien-aimé. Qui cela gêne-t-il ? Ceux qui préfèreraie...
la langue est vivante, veillons ensemble sur sa santé