Initialement, l'expression '' suite à' ' n'était employée que par dérision, au même titre que " rapport à ". Pour singer la langue administrative ou militaire malhabile, dans des phrases comme : " Mon adjudant, j'voudrais vous causer rapport à l'invasion de punaises de cavalerie ". L'effet était comique car chacun sait d'instinct que la construction des locutions '' suite à '' et '' rapport à '' est absolument défectueuse ; puisque le complément de nom se construit avec la préposition de et non la préposition à : il convient de dire " le père de Louis " et non " le père à Louis ". De même : " la suite de l'action ", et non " la suite à l'action ". En France, contrairement au Québec , cette dimension sarcastique a récemment été perdue de vue par des professionnels de la langue écrite et parlée devenus coutumiers d'employer suite à au l...
la langue est vivante, veillons ensemble sur sa santé