Parmi les professionnels de la communication en langue française, il reste des fainéants de la logique qui disent et écrivent encore " feignant " au lieu de " fainéant ". Confusion que l'on pouvait croire disparue avec la quasi disparition de l'illettrisme... Le fainéant, c'est celui qui fait néant, qui ne fait rien ou ne veut rien faire. Pas difficile à comprendre, si ? La prononciation rapide des syllabes "fain é ant" peut dériver vers "fain i ant". C'est ce qui a introduit la méprise entre ce mot et le participe présent feignant du verbe feindre , dont la sonorité est proche de la prononciation imprécise de fainéant . Il semble que certains aient imaginé à partir de là que le feignant était celui qui feignait de travailler. Or, la personne qui feint est une feinteuse ou un feinteur et non un "feignant" (sic). Le "feignant", en tant que paresseux, n'existe pas. Sauf sous la plume de rédacte...
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