Tout en s'alarmant de la désaffection pour l'avenir au profit de le futur, une camarade en francophonie prénommée Régine nous a écrit ceci : "C'est à tort que le futur au sens de l'avenir est parfois tenu pour un anglicisme. Cet emploi est attesté de longue date dans notre langue, et jusque sous des plumes avisées : « Le futur n'y aura jamais présence » (Ronsard, Roman de la Rose , vers 1280)," Mais non, Régine, détrompez-vous ! En 1280 la télévision n'était pas inventée et les USA n'existaient pas. De sorte que le public francophone n'était pas bombardé de feuilletons américains mal traduits, dans lesquels l'avenir anglophone ( the future ) ne devient JAMAIS l'avenir francophone mais toujours "le futur". Or, cette bévue propre au mauvais maniement des faux amis par des traducteurs défaillants n'est pas décodée par les téléspectateurs ni leurs décodeurs... Chacun croit y entendre le mot juste, et chacun e...
la langue est vivante, veillons ensemble sur sa santé