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Articles

Affichage des articles du septembre, 2020

écriture inclusive, la punition d'une innocente : notre langue.

Nous sortons de la lecture d'un document universitaire, ainsi libellé : "Che.re.s étudiant.e.s, tou.te.s les candidat.e.s sont tenu.e.s de... etc...." Aux yeux des tenants de cette illisibilité radicale, ce n'est pas du vandalisme culturel. Mais si ça n'en est pas, qu'est-ce ? En fait, les pouvoirs publics français [*] ont officiellement interdit cette aberration typographique, cette pénible  préciosité . Mais plusieurs présidents d'universités françaises n'en ont cure, et " de nombreu.ses.x élu.e.s loc.ales.aux " s'en fichent aussi. Ces personnes y voient un progrès symbolique qui légitimerait la décadence de l'écriture. Et la destruction de son lien avec la lecture ; car comment lit-ont à haute voix " étudiant.e.s " ? Ou encore : " les nombreux.ses élu.e.s locales.aux " ? Au cas où, depuis votre pays autre que la France, vous ne comprendriez rien à ce dont nous parlons ici, sachez que c'est une ...

avoir ou donner des enfants

Sous la diffusion en ligne d'un très intéressant documentaire vidéo de Yann Lagarde sur l'inventeur britannique du culturisme, Eugen Sandow, un auditeur de France Culture laisse ce commentaire réprobateur : " Je réagis à ceci : "Il épouse une femme dont il a deux filles"... étonnante manière de dire les choses. Je pensais qu'on avait des enfant avec une femme, alors que j'ai des poules dont je mange les œufs ." L'émotion de l'auditeur n'est pas fondée. Car cette manière d'évoquer la fertilité d'un couple humain n'est ni étonnante ni déplaisante. C'est une des expressions usuelles du français, courant et littéraire, pour exprimer la chose. Il ne faut pas voir le mal où il n'est pas. Car cela peut se dire de diverses manières courantes, dont aucune n'est critiquable.   Les deux premières sont interchangeables entre femme et homme : • " Elle épouse Lionel dont elle aura un fils " (le choix irréprochable de ...