Le français a créé depuis plusieurs siècles les adjectifs maximal, minimal  et optimal  pour qualifier ce qui constitue un maximum , un minimum  ou un optimum .   Pourtant, certains lexicographes - dont quelques-uns au sein même de l'Académie française - éprouvent une réticence inexplicable à reconnaître pleinement l'existence de ces adjectifs, et à cesser donc de promouvoir l'emploi des substantifs maximum, minimum  et optimum  comme adjectifs ou appositions qualificatives, au détriment de  maximal, minimal et optimal  - que tout le monde reconnaît ne pas être des substantifs mais uniquement des adjectifs.   Cette obstination dans l'imprécision syntaxique est alimentée par les mauvaises traductions de l' adjectif  anglais maximum   [ maximum temperature = température maximale ] , faux ami subtil puisque le sens est identique évidemment, et que seule diffère la nature grammaticale.   La Mission linguistique francophone se distingue d'autres organismes d'ai...
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