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Affichage des articles du août, 2024

s'avérer vrai n'est pas un pléonasme

Ne vous laissez pas reprendre à ce sujet par des super puristes, en retard de plusieurs métros : S’AVÉRER VRAI  N’EST PLUS UN PLÉONASME depuis plusieurs générations.Au contraire, c'est de l'excellent français, aussi irréprochable que s'avérer faux ou s'avérer ignorant . En effet, le verbe avérer (à ne pas confondre sa forme pronominale s’avérer qui nous intéresse ici) est devenu désuet puis défectif : nul ne dit plus « j’avère qu’il fait froid » ; ni même « le froid avère l’hiver ». Il ne reste plus que deux formes bien vivantes du verbe originel  avérer  : 1/ Le participe passé « avéré », devenu adjectif : « la faute est lourde et avérée ».  2/ la forme pronominale « s’avérer », dont le sens s’est écarté du sens strict de la forme non-pronominale « avérer » pour devenir, par catachrèse*, un simple synonyme de « se révéler », « dévoiler sa nature ».Or, le faux et le vrai sont deux natures susceptibles de se révéler ; donc de s’avérer. C’est pourquoi s’avére...