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Affichage des articles du janvier, 2025

save the date : l'anglomanie parfaite

  L'anglomanie s'exprime par l'abus de termes anglophones ou « anglomorphes », c'est-à-dire d'apparence anglaise. L'anglomanie s'épanouit dans la tendance à employer des termes anglais bien que leur traduction française existe parfaitement. Elle culmine dans le recours à des termes inexistants dans la langue anglaise mais qui semblent lui avoir été empruntés (par exemple, le «  pressing  » cher aux commentateurs sportifs, employé par erreur à la place de l'anglais pressure , dont la formulation correcte en français est pression ). Plus insidieusement, l'anglomanie s'infiltre dans la tendance récente des Francophones à généraliser des constructions grammaticales contraires à la syntaxe du français mais conformes à la syntaxe de l'anglais (par exemple, en construisant le complément de nom par juxtaposition : « logement étudiant » au lieu de : « logement d' étudiant » ; « structure bois » au lieu de « structure en bois »). ...

le masculin ne l'emporte pas (en paradis)

Voici déjà quatorze ans, b ien avant le déferlement de la cacographie surnommée "écriture inclusive", n ous avions publié cette analyse apaisante.  Elle est lumineuse et imparable. Mais rien n'y fait : l'obscurantisme de la guerre des genres prend de la vigueur. Nous remettons donc cet article sur le dessus de la pile, compte tenu de l'obstination générale à ressasser que " le masculin l'emporte " - ce qui est faux - et à s'en plaindre, voire s'en venger, ce qui n'est pas plus judicieux. Il faut au contraire admettre ceci : la forme francophone des pluriels mixtes se montre alternativement masculine (par exemple : les individus dépravés, les gens connus, tous les témoins ) ou féminine (par exemple : les personnes présentes, les innocentes victimes, les personnalités invitées ). Il en résulte que la guéguerre des sexes ne devrait pas avoir sa place dans cette question grammaticale. Mais il apparaît aussi que la formule " le mas...