Après le béton armé , voici le béton désarmé ! Grâce auquel l'ingéniosité humaine désarme en effet le béton de sa capacité de tuer en s'effondrant sous l'effet des redoutables efforts sismiques de la nature. Par-delà le jeu de mot, c'est le néologisme officiel que la Mission linguistique francophone  propose à la Commission d'enrichissement de la langue française  pour ce procédé novateur. Les sages décideurs de cette autorité de la francophonie pourront choisir entre deux variantes : • béton désarmé  ; car démuni de sa faculté accidentelle de tuer par effondrement en cas de séisme. • béton désarmant  ; car privant les séismes de leur faculté de détruire les structures porteuses en béton et coûter ainsi des vies. Ce dispositif ingénieux vient s'ajouter à d'autres variétés de procédés constructifs associant le métal au béton : • d'abord le béton armé  (avec armature métallique), invention du Français François Coignet ; • puis le béton précontraint  (garni...
la langue est vivante, veillons ensemble sur sa santé