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béton armé et béton désarmé

Après le béton armé, voici le béton désarmé ! Grâce auquel l'ingéniosité humaine désarme en effet le béton de sa capacité de tuer en s'effondrant sous l'effet des redoutables efforts sismiques de la nature.

Par-delà le jeu de mot, c'est le néologisme officiel que la Mission linguistique francophone propose à la Commission d'enrichissement de la langue française pour ce procédé novateur.

Les sages décideurs de cette autorité de la francophonie pourront choisir entre deux variantes :
béton désarmé ; car démuni de sa faculté accidentelle de tuer par effondrement en cas de séisme.
béton désarmant ; car privant les séismes de leur faculté de détruire les structures porteuses en béton et coûter ainsi des vies.

Ce dispositif ingénieux vient s'ajouter à d'autres variétés de procédés constructifs associant le métal au béton :
• d'abord le béton armé (avec armature métallique), invention du Français François Coignet ;
• puis le béton précontraint (garni de moyens de serrage métalliques internes lui appliquant par anticipation une contrainte inverse de celle qu'il subira sous l'effet des charges qu'ils devra porter), invention du Français Eugène Freyssinet en 1928.

 

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