Évidemment, seuls "à bientôt" et "à très bientôt" sont corrects, tandis que "à très vite" est un monstre grammatical dont la présence étonne dans la bouche et sous la plume de personnes qui ne sont ni ennemies de la logique ni esclaves des bourdes en vogue.
En effet, la préposition à ne peut introduire ici que l'annonce d'un moment dans le temps. Or, "très vite" n'est pas une indication de temps mais de manière. On ne peut donc pas faire précéder "très vite" d'une préposition introduisant une indication de moment dans le temps, comme à demain, à jeudi, à plus tard, à dans deux mois ou à bientôt.
De fait, personne ne dit "à vite !" au lieu de "à bientôt !", comme si seul le petit mot très avait permis la propagation du barbarisme "à très vite" en empêchant la transmission de sens entre la préposition à et l’adverbe vite, nous déconnectant ainsi de l’instinct grammatical de notre propre langue.
Raisonnons par l'absurde : si "à très vite" [= revoyons-nous très vite] était correct, alors le seraient aussi : "à volontiers" [= revoyons-nous avec plaisir], "à peut-être" [= revoyons-nous si le hasard le veut] et "à hors de question" [= plutôt crever que de nous revoir]. Un jour viendra peut-être où la structure de la langue sera démolie à ce point. Elle ne l'est pas encore.
Sortons-nous donc de la tête les "à très vite", de même que les "suite à", les "au final", les "versions papier" et autres effondrements grammaticaux ravageurs.
[NDE : les formulations correctes de ces quatre expressions incorrectes étant respectivement : "à très bientôt" ; "à la suite de" ; "finalement" ; "version imprimée" ou "version sur papier".]
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En effet, la préposition à ne peut introduire ici que l'annonce d'un moment dans le temps. Or, "très vite" n'est pas une indication de temps mais de manière. On ne peut donc pas faire précéder "très vite" d'une préposition introduisant une indication de moment dans le temps, comme à demain, à jeudi, à plus tard, à dans deux mois ou à bientôt.
De fait, personne ne dit "à vite !" au lieu de "à bientôt !", comme si seul le petit mot très avait permis la propagation du barbarisme "à très vite" en empêchant la transmission de sens entre la préposition à et l’adverbe vite, nous déconnectant ainsi de l’instinct grammatical de notre propre langue.
Raisonnons par l'absurde : si "à très vite" [= revoyons-nous très vite] était correct, alors le seraient aussi : "à volontiers" [= revoyons-nous avec plaisir], "à peut-être" [= revoyons-nous si le hasard le veut] et "à hors de question" [= plutôt crever que de nous revoir]. Un jour viendra peut-être où la structure de la langue sera démolie à ce point. Elle ne l'est pas encore.
Sortons-nous donc de la tête les "à très vite", de même que les "suite à", les "au final", les "versions papier" et autres effondrements grammaticaux ravageurs.
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Commentaires
Polytrad ' Papeete - Tahiti
Polytrad - Tahiti
concernant l'usage du bon français : je m'"amuse" de voir Eyeon écrire "soiT-disant" !
Soi-disant = qui se dit (soi-même), qui se prétend (soi-même).
Je mieux est donc de ne pas s'en amuser, surtout pas avec des guillemets qui soulignent qu'en réalité vous vous en irritez ou que votre amusement est sarcastique.
La situation est la même sur Twitter, sujet tranché une fois pour toutes par son fondateur : les tweets à coquilles resteront entachés de leurs coquilles. Si vous tweetez, vous avez constaté l'impossibilité d'y retoucher vos lapsus calami, fautes d'étourderie ou coquilles.