La forme sensée de l'expression en question est bien " autant pour moi ", et non " au temps pour moi ", comme certains le soutiennent. " Autant pour moi !" était à l'origine une sorte d'interjection militaire, par laquelle un supérieur reconnaissait devant ses subalternes une bévue - et initialement, une injustice - qu'il avait commise. Par ces mots, il s'attribuait fictivement, en signe de contrition et de bonne foi, le même quantum de sanction que ce qu'il eût infligé à un subordonné pareillement pris en faute (autant de pompes, autant de jours de consigne ou d'arrêts de rigueur, autant de kilos de patates à éplucher, autant de centimètres de remontée de bretelles, autant de coups de pieds au cul qui se perdent) : " autant pour moi !", s'exclamait-il et s'exclame-t-il encore. Contrairement à une rumeur qui va se propageant dans certains dictionnaires de difficultés du français, et jusque sur...
la langue est vivante, veillons ensemble sur sa santé