Dans sa  Lettre de la Médiatrice de Radio France , ladite médiatrice Emmanuelle Daviet s'est fait l'écho - en toute neutralité bienveillante - d'une protestation compréhensible mais infondée, sous ce titre en forme de truisme rédigé par une auditrice française mécontente : "la schizophrénie n'est pas une métaphore" [non, en effet, c'est une maladie mentale, nul ne l'ignore]. Cette auditrice entend que soit autocensuré, voire censuré d'autorité, l'usage des noms de maladies comme métaphores ou hyperboles. Ce vœu est contraire à la liberté d'expression, à la littérature et à la vitalité du français courant. Pour apaiser nos propres lecteurs en leur ouvrant les yeux sur l'innocuité de ces sens figurés, voici maints exemples de métaphores d'affections médicales dont il n'y a pas lieu de s'émouvoir, aussi cruelles que soient ces pathologies pour qui en souffre dans la réalité : • la surdité ("vous êtes sourds à nos demandes...
la langue est vivante, veillons ensemble sur sa santé