Le contraire du passé, en français, c'est l'avenir.
Mais une langue vivante est vulnérable par nature. Et certains de ses mots les plus nécessaires peuvent mourir sous les coups de l'ignorance. Dès le début des années 1990, la Mission linguistique francophone constatait qu'une forte majorité de professionnels de la langue française (journalistes, publicitaires, dialoguistes) ignorait l'existence de l'avenir, et notamment du proche avenir, obstinément appelé "le futur proche", sous l'influence de mauvaises traductions de l'anglais [en anglais, l'avenir se dit "the future" ; et "dans un proche avenir" se dit "in the near future"].
Rien n'ayant été fait pour remédier à la diffusion omnidirectionnelle de cette bévue, les moins de 25 ans ont été soumis toute leur vie à l'idée que le contraire du passé était le futur. Ils s'étonnent qu'on s'étonne de cette méprise anglomane. Car pour eux, déjà, le français avenir n'est plus qu'un lointain souvenir...
Mais une langue vivante est vulnérable par nature. Et certains de ses mots les plus nécessaires peuvent mourir sous les coups de l'ignorance. Dès le début des années 1990, la Mission linguistique francophone constatait qu'une forte majorité de professionnels de la langue française (journalistes, publicitaires, dialoguistes) ignorait l'existence de l'avenir, et notamment du proche avenir, obstinément appelé "le futur proche", sous l'influence de mauvaises traductions de l'anglais [en anglais, l'avenir se dit "the future" ; et "dans un proche avenir" se dit "in the near future"].
Rien n'ayant été fait pour remédier à la diffusion omnidirectionnelle de cette bévue, les moins de 25 ans ont été soumis toute leur vie à l'idée que le contraire du passé était le futur. Ils s'étonnent qu'on s'étonne de cette méprise anglomane. Car pour eux, déjà, le français avenir n'est plus qu'un lointain souvenir...
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