Hier encore, on entendit parler à la télévision française d'un enfant
violé (sic) alors qu'il était violet (de froid) ! Ce genre de fautes de
prononciation pures et dures ne relève pas d'un accent régional, mais
d'une coquetterie médiatique qui fait tache d'huile dans le français courant de France (et non de toute la Francophonie) depuis la
fin du XXe siècle. Le hic, c'est qu'on en vient à dire violé au lieu de
violet, je l'aimez au lieu de je l'aimais, poignée au lieu de poignet, râblé au lieu de Rabelais, archer au lieu d'archet, coup d'épée au lieu de coude épais, et à parler le francé au lieu du françAIS (faute de phonétique commise même au sommet de l'État lors de l'inauguration de la Cité internationale de la langue françAISE...).
NDE : La phonologie des sons é et ê est un enseignement prodigué en France en cours primaire (CP) et en cours élémentaires (CE1, CE2), dans toutes les régions du pays, dans chaque école. L'invocation d'un accent régional qui dispenserait les orateurs professionnels, dûment scolarisés, de prononcer correctement la distinction entre violés et violets, ou entre foncés et fonçaient, est donc sans pertinence.
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