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progressistes, vraiment ?

Piégés par le discours ambiant, il nous arrive de reprendre à notre compte dans les conversations politiques l'adjectif laudatif "progressistes" (partisans du progrès, notamment du progrès social) pour désigner des gens au contraire régressifs, férus d'égarements doctrinaires férocement ennemis de la civilisation. En tout cas, d'une civilisation qui avait et aurait encore pour moteur l'idée du progrès. Progrès des libertés, des droits, des sciences, des arts, du confort, des accomplissements extraordinaires, avec pour idéal le recul des ignorances et indigences.

Laissons à ces extrémistes paradoxaux l'exclusivité de se qualifier de "progressistes", par antiphrase ou abus de langage. Exactement comme une dictature oligarchique aime à se qualifier de "république démocratique populaire"...


illustration : rue carrossable [c'est-à-dire destinée à la circulation des voitures, jadis hippomobiles appelées carrosses, puis automobiles depuis 140 ans]  du centre de la capitale nationale française, en voie de désaffection en tant que telle ; ou plus exactement en voie de confiscation au bénéfice des seuls privilégiés riverains. Cette discrimination urbanistique et sociale caractérisée se réclame pourtant du progressisme, au sens abusif et spécieux récemment donné à cette noble aspiration. Photo FA#

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