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un bien-cuit

"Alexandre Barrette sert un bien-cuit à Ludivine Reding." (Jean-François Vandeuren, Huffington Post Québec, 23 juillet 2020)

Les francophones non canadiens ne peuvent que saluer bien bas la détermination des Québécois à parler français contre vents et marées. Aucune faute de français dans le titre ci-dessus, en dépit de son obscurité pour la plupart d'entre nous. Au contraire : un bien-cuit est la francisation de roast, terme désignant une réception donnée en l'honneur d'une personne qui fera l'objet de vacheries bien senties mais dont toute méchanceté sera désamorcées par l'outrance même des attaques.

Par exemple, au cours de ce bien-cuit, Alexandre Barrette dit à Ludivine Reding : "Il y a des choses qui ne sont pas belles dans la vie, comme la guerre, le racisme et la manière dont tu fais tes créneaux."

Tandis qu'au Canada les chaînes francophones organisent des bien-cuits, en France elles nous servent des talk shows de prime time que l'on peut se réchauffer en replay. Cherchez l'erreur...

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