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une médaille n'est pas une breloque


Bien que se déroulant dans la capitale mondiale de la francophonie, la fête olympique de 2024 sera-t-elle marquée, une fois encore, par une dé-fête de la langue français chez les commentateurs sportifs francophones ?

Peut-être pas. Ayons confiance en cette équipe d'orateurs et rédacteurs professionnels. Soutenons-la.

Soutenons-la, oui. À ne pas confondre avec le faux sens aberrant "supportons-la", cet anglicisme qui signifie en (vrai) français que nous souffrons en silence, pour finir par exploser : "je ne te supporte plus !"

Les commentateurs sportifs les plus en vue se sont parfois surpassés dans le dérèglement lexical [mauvais choix des mots], syntaxique [mauvais agencement des mots entre eux] et phonétique [mauvaise prononciation des mots], ce qui les rendait difficilement... supportables.

Sur la première marche du podium de cette perte de repères langagiers : les 
médailles, si noblement méritées, sont désormais qualifiées par certains journalistes de breloques ! Le comble de l'honneur rabaissé au comble de la pacotille...

Car, comme chacun sait, une breloque est un pendentif de peu de valeur.

Comme si cela ne suffisait pas, il leur faut encore confondre délibérément les pinceaux dans les préfixes : en français, on décroche la place de premier ou la médaille qui va avec ; mais en langue de commentateur sportif, trop souvent, on "accroche" (sic) la place de premier ou la médaille qui va avec.

En sport, et surtout aux Jeux olympiques, quand on ne respecte pas les règles, toutes les règles sans aucune exception, on est disqualifié. Orateurs et rédacteurs de métier, il vous reste à respecter aimablement toutes les règles de notre langue officielle olympique pour ne pas l'être.


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