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le misandrisme : une misandrie glorifiée

"Il faut éliminer les hommes" (Alice Coffin, in Le génie lesbien).

Car : "Tous les mecs sont des cons, même le tien." (pancarte de manifestation de l'association Nous Toutes)

Au détour des années 2020, une obscure conseillère municipale de la mairie du 12e arrondissement de Paris, Mme Coffin, se fait un nom en s'employant à instaurer le MISANDRISME : une imposture sexiste usurpant le nom de féminisme pour dénier aux hommes l'égalité avec les femmes.

L'égalité de droit au respect, l'égalité de mérites, de considération, de compassion, de protection, de bienveillance, d'estime, de neutralité dans la discorde privée éventuelle ; et finalement, l'égalité de légitimité à exister.

Pour analyser et déplorer ce dévoiement misandre de la vision des relations entre les femmes, les hommes et la société contemporaine, la philosophe Élisabeth Badinter a employé la locution néo-féminisme guerrier.

Pour aller vers plus de concision et combler une lacune terminologique, nous avons proposé à la Commission d'enrichissement de la langue française le néologisme misandrisme. Il s'inscrit dans l'éventail des termes permettant de décrire les tensions causées par la guerre des sexes : la misogynie/la misandrie, le féminisme/le masculinisme, et désormais le misandrisme, ce "combat" sans réciprocité contre le genre masculin (le masculin en grammaire comme en génétique et en droit), dont voici l'un des discours officiels :

"La violence conjugale et la violence sexiste sont synonymes de violence masculine. Les femmes ne commettent pas de violence sexiste ; et la violence conjugale féminine n'existe pas. Quand une femme frappe ou violente psychologiquement un homme, voire le pousse au suicide, c'est qu'il l'a bien cherché. Lui ou ses ancêtres." Même victime, la personne masculine est coupable.

Ce dogme sexiste militant a désormais un nom : le misandrisme.

En France, depuis quelques années, ce sexisme univoque est hélas revendiqué par des élus et des ministres mêmes. C'est pourquoi il importe de le dénommer. Et de ne plus laisser usurper le nom de féminisme pour masquer et justifier une discrimination de genre délibérée.

Nouvelle appellation, donc, le misandrisme se distingue du féminisme et du néo-féminisme par sa dimension ouvertement hostile, injurieuse, voire haineuse : un prosélytisme de la détestation des hommes en tant que tels (cf. notre illustration). 

Le misandrisme assume le principe d'une éviction de l'altérité masculine, au profit d'un entre-soi social strictement féminin devenu un rejet noble, légitime, inattaquable.

Le terme est forgé à partir de la notion de misandrie, symétrique de la misogynie. Le suffixe -isme, exprimant une théorie structurée et son application.

L'adoption du concept de misandrisme répond à la nécessité de clarifier l'imposture consistant à qualifier trop flatteusement de "néo-féminisme" la soif de stigmatisation acerbe des hommes, aboutissant à une exigence d'inégalité à leur détriment. Cette revendication punitive - car justifiée à titre de vengeance ancestrale - a ravivé depuis les années 2010 une interminable et sordide guerre des sexes menée par des personnes et des institutions capables de prôner la banalisation d'un dénigrement de genre, sous prétexte de ses vertus curatives : on ne pourrait soigner la société de ses tourments qu'en rabaissant les hommes au statut de suspects ou de coupables, détestables par essence *.

Selon ces personnes et institutions, la détestation de la moitié masculine de la population ne serait que justice. Or, non : c'est misandrisme. Une inégalité entre femmes et hommes élevée au statut de légitime défense fantasmée. 

Miss L.F.


*NDE : ce déni d'égalité dans la présomption d'innocence et la capacité à calomnier a pris la forme d'un slogan pernicieux : "femmes on vous croit, hommes on vous voit".

Commentaires

Anonyme a dit…
"Osez le féminisme !" va sans doute vous tomber dessus à bras raccourcis. En tout misandrisme.

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