Travaillant sur le style oratoire médiatique où sévit la
préoccupante disparition des liaisons obligatoires en français, nous donnions récemment comme contre-exemples
le maintien bien en place de l'articulation "j'ai dix'z'ans" face au déficient "j'ai
di' euros", et la vivacité imperturbable des liaisons dans des expressions
consacrées comme "petit à petit" ou "d'ores et déjà".
Or, à France Info, une excellente chroniqueuse environnementale nous a donné tort en créant pour ses auditeurs l'expression "d'or et déjà". Belle image joaillère ! Mais si cette professionnelle de la prononciation voulait dire en réalité "d'ores et déjà", alors nous l'adjurons de ne pas omettre la liaison obligatoire : dor-zé-déja. Le français aussi est une entité vivante donc vulnérable. Sa vitalité n'est pas sans importance. Si ?
Or, à France Info, une excellente chroniqueuse environnementale nous a donné tort en créant pour ses auditeurs l'expression "d'or et déjà". Belle image joaillère ! Mais si cette professionnelle de la prononciation voulait dire en réalité "d'ores et déjà", alors nous l'adjurons de ne pas omettre la liaison obligatoire : dor-zé-déja. Le français aussi est une entité vivante donc vulnérable. Sa vitalité n'est pas sans importance. Si ?
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